mercredi 13 juillet 2016

Slow Life

Dormanron de Claude Ponti au Jardin des Plantes - Nantes
L'année scolaire est terminée depuis quelques jours maintenant. Cette dernière a été particulièrement enrichissante pour moi sur le plan professionnel mais aussi personnel. Mes nouvelles responsabilités m'ont pris beaucoup de temps : tellement de choses à découvrir, à apprendre, à assimiler. J'ai fait des erreurs aussi parfois mais c'est bien ainsi que l'on apprend. Le fait de pouvoir gérer mon temps différemment a été une véritable révélation. J'ai pu emmener les enfants à l'école parfois. Oh, seulement une ou deux fois dans l'année mais cela a suffi à me combler.
J'ai profité de toutes les occasions qui m'étaient offertes pour m'occuper de mes deux petits bouts, plus si petits : j'ai joué, j'ai lu des histoires, j'ai encouragé, j'ai réconforté ... J'ai été présente pour eux, et pas seulement physiquement. Non pas que je ne l'étais pas avant mais j'en avais beaucoup moins l'occasion et je n'appréciais pas ces moments de la même façon. J'avais toujours le travail en arrière-pensée. Je pensais à tout ce que je n'avais pas encore fait et qui m'attendait. Avant, je voyais mes enfants un tout petit peu le matin, un peu le soir et étais peu disponible pour eux le week-end. Cette année, pour la première fois depuis bien longtemps, j'ai su profiter pleinement de ces deux jours avec eux, sereinement.
C'est un luxe non négligeable dont j'ai apprécié chaque instant. Cela changera probablement dès la rentrée prochaine avec de nouveaux défis qui m'attendent mais ce n'est pas l'heure d'y penser.
Les vacances ont commencé et, dès les premiers jours, nous avons été bien occupés. Le moment est venu à présent de passer à un mode de vie plus lent, qui nous convient parfaitement et de se sentir réellement en vacances. On se lève le matin à notre rythme, chacun notre tour, sans forcément être réveillés par les enfants. On regarde par la fenêtre le temps qu'il fera et on se réjouit lorsque le soleil est là. On lit, on joue et on se laisse porter par cette belle douceur de vivre.

Bonnes vacances à tous les petits écoliers, à ceux qui en ont et à ceux qui vont en avoir !

dimanche 8 novembre 2015

Ces doux dimanches

 

L'automne n'est pas une saison que j'affectionne particulièrement mais cette année est en passe de me faire changer d'avis. En effet, d'ordinaire, l'automne par chez nous, ce sont surtout des jours de pluie. Des jours où il faut rester au chaud à la maison et où les enfants mettent notre patience à rude épreuve. Or, cet automne 2015 aura été l'un des plus beaux de ma mémoire de poisson rouge. Nous avons eu de belles journées ensoleillées et, personnellement, il ne m'en faut pas plus pour être enchantée. 
Nous en avons profité pour sortir nos vélos, ou plus précisément les vélos à assistance électrique de mes beaux-parents, pour aller débusquer quelques caches. Nous avons également été en forêt, ramasser quelques champignons mais uniquement pour les observer. 
Comme chaque année, nous sommes allés fleurir les tombes de nos aïeux, laisser quelques jours notre ainée en vacances chez mes parents et fêter Halloween avec nos amis. Les enfants se sont régalés et pas que de bonbons. La cadette de nos amis m'a fait un très beau cadeau en me demandant d'être sa marraine. Ce sera une première pour moi et je suis vraiment très fière que ce soit pour cette petite personne que j'aime tant. 
Le week-end prochain sera consacré aux anniversaires, celui de mon frère et de notre fille, tous les deux nés le même jour à vingt ans d'intervalle. Espérons que le beau temps soit encore avec nous pour fêter cela !

jeudi 17 septembre 2015

Sur le chemin de l'école


La rentrée 2015 aura été ponctuée de nouveautés ! Pour la première fois, nous avons tous pris le chemin de l'école. Pichoune est entrée au CE1, Choupinou a fait sa toute première rentrée scolaire, Kan les accompagne matin, midi et soir, et moi, j'ai attendu le feu vert de mes supérieurs pour prendre, une semaine après la rentrée, mes nouvelles fonctions. Je découvre une nouvelle mission et un rythme différent. Je ne sais pas encore où tout cela va me mener mais c'est avec enthousiasme que je relève ce nouveau défi.
Notre rythme commence à être relativement équilibré. Pichoune continue le judo pour la troisième année consécutive et vient de s'inscrire à un club de natation. Choupinou redécouvre les bienfaits de la sieste l'après-midi, au détriment de nos nuits ... Il faut croire que l'école l'épuise, ce qui n'est pas très étonnant. De mon côté, je continue, autant que possible, mes efforts pour espérer pouvoir courir de nouveau un jour. Mon objectif étant de pouvoir m'inscrire à une course officielle, ou plutôt une marche dans un premier temps. Mon rêve ultime serait de pouvoir courir La Parisienne avec la jolie Ali. Peut-être en 2017 ...
Pour finir, j'espère, comme tous les mois, publier de manière plus régulière et faire vivre un peu plus ce blog, que je pense pourtant fermer tous les quatre matins tellement cela me désole de voir aussi peu d'articles ... Mais, de temps en temps, l'envie revient en pensant à vous qui m'écrivez des petits mots doux !

samedi 8 août 2015

La mer


Incontestablement, l'endroit que je préfère, que ce soit en été ou en hiver, la mer a ce pouvoir certes fatigant mais aussi apaisant. Les enfants grimpent sur les rochers, construisent des châteaux de sable, les détruisent et font des découvertes qui les enchantent pendant que nous essayons d'en faire le moins possible.
Dernièrement, Choupinou s'est pris d'affection pour les bigorneaux. Il a passé des heures à les mettre dans son petit seau rose à l'anse cassée et à les observer. Perplexe de prime abord, il fut émerveillé de les voir sortir de leurs coquilles. Le plus drôle étant, bien évidemment, de les embêter pour qu'ils se recroquevillent à l'intérieur, bien à l'abri des petits doigts farceurs. 
Quant à Pichoune, lorsqu'elle ne grimpe pas sur les rochers, elle tente timidement d'aller se baigner mais les algues ont tendance à la freiner. Heureusement, elle a découvert les plages vendéennes, notamment celle de Saint-Jean-de-Monts, et elle ne s'est pas fait prier pour plonger dans l'eau glacée ! Bon, j'exagère, elle n'était pas si froide que cela puisque je l'ai vaillamment accompagnée et je fus extrêmement fière de la voir gérer les vagues, sachant qu'elle ne sait pas encore nager. 
Nous avons hâte de partir quelques jours en bord de mer mais, en attendant, ce sont d'autres parcours qui nous tendent les bras. En effet, nous allons très prochainement découvrir la Corrèze ! Nous allons effectuer ce parcours en deux étapes, traverser quatre ou cinq départements, prendre notre temps, observer le paysage, confier la maison et le chat au voisin, fêter les 90 ans de mon grand-père, câliner un tout petit bébé et surtout profiter de ce que la vie nous offre !

jeudi 23 juillet 2015

Summertime


L'été est de loin ma saison préférée. J'ai le temps de penser, de rêver, de regarder mes enfants jouer ... Il nous aura fallu un petit peu de temps pour trouver notre rythme mais depuis le début de la semaine dernière nous y sommes arrivés. Nous nous laissons porter par le temps qu'il fait, sans contraintes, ni horaires à respecter.
Ces moments hors du temps où notre seule envie est de profiter. Profiter de la chance d'être en vacances ensemble, pour faire des plans sur la comète, pour buller !
Après avoir visité Le Puy du Fou avec les BatMax et Lucas, Pichoune a passé quelques jours chez mes parents où elle a eu des journées bien remplies dont une au Château des Aventuriers et une autre au Zoo de La Palmyre. Elle n'a désormais plus qu'une envie : se reposer !
Choupinou commence tout doucement à vivre sans couches. Les débuts sont plutôt prometteurs. Les séances d'orthophonie touchent également à leur fin. Notre petit bonhomme ne s'arrête plus de parler et j'apprécie chaque son, chaque mot, chaque phrase qu'il peut prononcer.
Quant à nous, nous rêvons secrètement de pouvoir passer ne serait-ce que deux jours rien que tous les deux. En attendant ce jour, qui n'arrivera probablement pas, nous avons investi - grâce aux généreux grands-parents - dans une cabane en bois pour les enfants dont le début du montage est prévu pour samedi, nous espérons découvrir la Corrèze le mois prochain grâce à Pauline et partir à la chasse aux Poï'z puis retourner, si possible, quelques jours à Pornichet.

Les photos de Choupinou ont été prises le mois dernier d'où les manches longues et le pantalon !

lundi 25 mai 2015

Jamais deux sans trois



Dans une vie antérieure, j'avais une idée bien précise du nombre d'enfants que je voulais : quatre. Kan aspirait également à avoir une grande famille. Mais, il y a toujours un mais, c'était sans compter nos (mes) difficultés à concevoir car, ici, il ne suffit pas de vouloir pour avoir. Quatre nous paraissait alors peu envisageable. J'avais pourtant toujours dit que ce ne serait pas trois. Les nombres impairs me perturbent. J'ai cet a priori qu'il y en ait un à part, un peu exclu du binôme déjà formé. Depuis quelques (longs) mois, l'idée du troisième fait son chemin. Kan est partant, évidemment. Personnellement, j'oscille. Je ne sais pas ce que je veux. J'ai peur aussi. J'ai peur des (trop nombreuses) déceptions qui m'attendent, des rendez-vous médicaux intrusifs et peu réjouissants ou encore de la réaction de nos proches.
Jamais je n'aurais pensé hésiter. Je n'avais pas imaginé que cela ne soit pas si simple. Alors, en attendant de franchir le pas, je réfléchis. Je réfléchis car je n'arrive absolument pas à concevoir que je ne serais plus jamais enceinte, que je n'aurais plus jamais l'occasion de pouponner et que j'ai déjà vécu ma dernière grossesse. Je réfléchis ... et j'espère secrètement que la vie (nature) sera une nouvelle fois clémente envers nous.

dimanche 8 mars 2015

Deux enfants, à plein temps


Nous avons la chance de pouvoir passer beaucoup de temps avec nos enfants. Cet avantage est également notre principal inconvénient. En effet, quand je lis parfois que certains parents se languissent de leurs enfants partis loin d'eux pour quelques jours ou plus, je dois bien avouer que ma première réaction n'est pas de compatir, bien au contraire. Je comprends le sentiment. Moi aussi, ils me manqueraient. Probablement. Mais, pas tout de suite !
La dernière fois que nous n'avons été que tous les deux, Kan et moi, plus de vingt-quatre heures et que nous en avons réellement profité, remonte à cinq ans. Sachant que Pichoune en a six, je te laisse mesurer à quel point la perspective de nous en débarrasser plus d'une journée serait synonyme de béatitude.
Pourtant, nous n'avons pas à nous plaindre. Il nous arrive d'être seuls. En général, c'est pour que je puisse travailler tranquille pendant que Kan rattrape son retard sur le ménage !
Alors quand Mamie à évoquer dimanche dernier l'éventualité de les prendre tous les deux en vacances cet été, je ne te dis pas comment j'étais excitée. Et, cette fois-ci, je (nous) le promets, on en profitera. On ne refera pas la chambre de Choupinou, on ne s'attaquera pas à la jungle qu'est notre jardin, on ne fera rien. On profitera du calme et du silence qui nous manque tant parfois. Enfin, Kan, lui, voudra surtout écouter sa musique de barbares 24h/24 mais je crois que je serai assez folle de bonheur pour pouvoir le supporter. Du temps rien que pour moi, du temps rien que pour nous, du temps pour ne rien faire du tout.
Alors, si jamais un jour, vous m'entendez dire qu'ils me manquent, c'est qu'il sera temps de me rappeler que j'ai, un jour, par inadvertance, osé publier ceci et je vous répondrai que je suis comme tous les parents, pleine de contradictions !

Et vous, impossible de vivre sans eux ou, au contraire, si seulement ils pouvaient partir un peu de temps en temps ?