Pâques 2014 est venue s'ajouter à ma petite collection. J'aime particulièrement ce genre de clichés, d'années en années. Je ne me lasse jamais de les regarder. C'est grâce à eux que je suis capable de me souvenir du temps qu'il faisait, grâce à eux qu'un jour j'en aurais suffisamment pour en faire un joli petit carnet que je garderais précieusement jusqu'au jour où peut-être je lui offrirais.
mardi 22 avril 2014
lundi 21 avril 2014
Dimanche de Pâques
Comme chaque année, les cloches sont passées. Comme chaque année, Kan en a fait une blague à l'arrivée des Mamies. Il n'était pas le dernier. Depuis la naissance de notre ainée, le dimanche de Pâques est toujours le même. Nous allons chercher les œufs dans le jardin. Nous faisons plusieurs tours, le panier étant trop petit, comme chaque année. Kan fait alors sa deuxième réflexion traditionnelle en suggérant d'aller chercher les œufs avec la bassine à linge l'an prochain. Nous prenons l'apéro chez Papy puis nous allons au restaurant où Mamie nous offre à chacun un œuf en chocolat. J'aime cette tradition. Ce jour où nous allons nous réunir et partager un bon moment. Pourtant, chaque année est différente. Choupinou ne savait pas marcher l'an dernier. La chasse aux œufs ne l'a pourtant pas particulièrement passionné cette année non plus. Il faut dire que sa sœur ne lui a pas laissé beaucoup de chance d'en trouver. Infernale. Cette année, Choupinou était juste très heureux d'être dans le jardin ! Cette année, mon petit frère a pu se joindre à nous, mes beaux-parents, mes parents, mon mari, mes enfants, ma famille. Il ne manquerait que nos grands-pères respectifs mais ni l'un ni l'autre n'aurait la patience de rester aussi longtemps ailleurs que chez eux.
Chaque dimanche de Pâques est identique. Nous avons toujours eu de la chance d'avoir du beau temps. Pichoune a toujours le même petit panier rouge. Les enfants ont leur nouvelle tenue de La Compagnie des Petits offerte par Mamie. Les cloches ont encore apporté beaucoup trop mais ce n'est jamais vraiment trop pour Kan et moi. Pichoune ne s'intéressant qu'aux jouets qu'il peut y avoir à l'intérieur et peu au chocolat autour, nous nous dévouons pour ne pas gâcher.
L'an prochain, nous serons de nouveau réunis. Choupinou s'y intéressera probablement un peu plus. Notre dimanche de Pâques sera identique et différent à la fois. Je pourrais alors regarder les clichés des années précédentes et voir l'évolution de mes petits.
Et vous, que faites-vous à Pâques ?
dimanche 20 avril 2014
La douceur du printemps
Je n'aime pas particulièrement l'hiver. L'impression d'hiberner, de tourner au ralenti, de ne pas avoir envie de faire grand chose mais donnez-moi trois rayons de soleil et je revis. Les dernières semaines ont apporté leur lot de belles journées. Les journées ensoleillées où le simple fait d'être dehors est une invitation à la détente et à la sérénité. Choupinou est celui qui en profite le plus. Dès qu'on lui dit qu'il fait beau et que nous allons mettre le nez à l'extérieur, il file chercher ses chaussures et les pose sur la table basse. Une fois sorti, il ne fait que rire et courir ! Du moins, il essaie ... Le jardin rempli de pâquerettes était un paradis pour lui. Pichoune en a profité pour se mettre en débardeur. Elle a mis son préféré, celui qu'elle étrenne depuis des années, depuis ses deux ans exactement. Ceux qui nous suivent sur Instagram peuvent en attester. J'en ai profité pour m'asseoir et fabriquer une petite couronne de fleurs pour elle. Elle était toute belle et toute fière. Contre toute attente, la couronne a tenu un long moment avant de finir en collier. Depuis, les fleurs ont fané. La pelouse a été tondue. J'ai attrapé froid car je n'ai pas voulu écouter l'adage qui te dit qu'en avril il ne faut pas se découvrir d'un fil. Tant pis. Le printemps est là et je compte bien en profiter !
lundi 7 avril 2014
Lately
Il fut un temps où j'avais l'opportunité de venir ici régulièrement. Il fut un temps où je créais cette opportunité. Je trouvais le temps. A croire que j'avais besoin d'hiberner.
Mon travail prend absolument tout mon temps et ne m'apporte que peu de satisfactions cette année. J'ai pris un peu de recul ces derniers temps. J'ai beaucoup profité des miens. Du moins, j'ai essayé. Nous avons eu de belles vacances. J'ai passé du bon temps en charmante compagnie. J'ai - comme toujours - une to do list plus longue que mes deux bras réunis.
Les mots me manquent pour terminer ce tout petit billet. Je viens d'effacer trois fois la même phrase. Je crois que je vais m'arrêter là.
Pour ce soir, tout du moins.
jeudi 6 mars 2014
La mer en hiver
J'aime la mer, encore plus en hiver. Les plages sont quasiment désertes. On peut crier, courir, sauter sans que rien ni personne ne vienne vous le reprocher. On fait semblant de faire du ski. On lance des cailloux pour faire des ricochets. On se désole de voir du plastique un peu partout. On court après Choupinou qui était plus que ravi d'être au grand air et qui était tout à fait prêt à aller tremper ses pieds - voire bien plus - dans l'écume des vagues. On discute. On rigole. On respire.
Pendant un instant, j'oublie tout et je profite. La mer a ce pouvoir sur moi. Le seul endroit au monde où je me sens tellement bien que plus rien ne vient polluer mon esprit. A croire que le vent pénètre ma tête pour balayer les petits soucis. J'oublie que j'ai encore beaucoup, beaucoup, de travail, plein de petits projets à peine commencés et dont je me demande si j'arriverais un jour à en venir à bout. J'oublie que je voulais fêter la première bougie de ce petit espace, petit bout de notre vie, comme j'ai oublié de vous parler de tant d'autres événements qui ont ponctué notre temps. Est-ce de la paresse ? Du perfectionnisme ? Un réel manque de temps ? La peur de répéter ce que l'on a déjà pu lire ailleurs ? Cela m'attriste un peu de ne publier qu'une fois par mois mais je me connais suffisamment pour savoir que le beau temps va me procurer de nouvelles sensations, de nouveau l'envie de photographier et de partager alors j'espère que vous me suivrez encore un peu, beaucoup, passionnément !
dimanche 16 février 2014
Le bruit des bottes
Les jours se suivent et se ressemblent. De la pluie, des soucis, l'envie de m'enfouir au fond de mon lit et de ne plus jamais en sortir. Puis, le soleil revient, timidement. Le moral aussi. On en profite pour enfiler les bottes et longer la Loire qui déborde ici ou là. Je la regarde prendre un bâton. Je l'écoute parler. Inlassablement. Je me dis que c'est formidable d'avoir cinq ans. On s'arrête regarder les vaches. Je crois qu'elle pourrait rester des heures à les contempler. Elle voit des détails qui m'échappent. Elle approche sa main pour tendre quelques brins. Il faut continuer. La promenade n'est pas terminée. La lumière du soleil couchant embellit une partie du ciel bien gris. L'eau a encore monté l'espace de quelques instants. Il est temps de rentrer. Il aura suffi d'un petit rien pour me rappeler qu'il faut relativiser.
dimanche 9 février 2014
Minuscule - La vallée des fourmis perdues
Une fois n'est pas coutume, j'ai emmené ma cinq ans - et son doudou - poke Fils Ainé - au cinéma voir Minuscule et nous avons été absolument enchantées !
L'histoire d'une petite coccinelle devenue orpheline qui se réfugie dans une boite de sucre abandonnée lors d'un pique-nique et transportée par une bande de fourmis noires, convoitée par une féroce colonie de fourmis rousses emmenée par Butor. La petite coccinelle va se montrer particulièrement héroïque et va se lier d'amitié avec Mandibule, la fourmi noire.
J'ai été impressionnée par les paysages en prise de vue réelle d'une beauté à couper le souffle et par les bruitages qui nous font passer par tout un panel d'émotions. Je connaissais les courts-métrages mais je n'y avais pas porté beaucoup d'attention. J'adore énormément les films d'animation sans dialogues et celui-ci est particulièrement réussi. On s'attache aux personnages, on nous fait réfléchir sur la nature et la pollution et les clins d’œil cinématographiques raviront les plus grands. Pichoune a tellement aimé qu'elle en a fait un dessin qui - en toute objectivité - illustre très bien un passage du film et est absolument superbe. Le seul bémol - qui est propre à ma progéniture - est qu'elle a parlé absolument tout le long du film. C'était plus fort qu'elle, il a fallu qu'elle commente absolument tout, qu'elle pose des questions, qu'elle fasse des hypothèses et - tout comme Nina - elle était très préoccupée par le fait que la coccinelle ait perdu sa famille.
Je ne peux donc que vous encourager à aller voir ce petit bijou d'animation français que nous avons eu le bonheur de découvrir grâce à Appelez-moi Madame et si nous n'habitions pas aussi loin (et si nous avions les finances) j'aurais adoré découvrir l'exposition Mille Milliards de Fourmis au Palais de la Découverte.
Et vous, avez-vous Minuscule ? Avez-vous prévu d'aller le voir ?
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