dimanche 31 mars 2013

Happy Easter



Les enfants ont été plus que gâtés par les papis-mamies venus spécialement pour l'occasion. Le soleil était au rendez-vous pour la chasse aux œufs ce matin. Pichoune ne savait plus où donner de la tête. Puis elle a méticuleusement aligné toutes ses trouvailles et s'est mise à les compter scrupuleusement avec son papi banquier ! Ensuite, comme chaque dimanche de Pâques depuis trois ou quatre ans, nous sommes allés Chez Pipette où nous avons très - trop - bien mangé. La table du salon est depuis submergée par les chocolats. A chaque fois on se dit qu'on en a pour la semaine mais combien on parie que demain la moitié sera déjà engloutie ?

samedi 30 mars 2013

Malgré la pluie nous sommes allés à la chasse aux œufs organisée par la mairie histoire de retrouver les copains-copines de l'école. Les enfants avaient de très jolis paniers et la pluie ne les a absolument pas perturbés. La semaine a été ponctuée de conférences, d'ateliers, de réunions et de kilomètres. La Loire déborde à certains endroits. Choupinou a fêté ses 7 mois. Il a neigé hier matin. Demain nous recevons les grands-parents pour le désormais traditionnel restaurant du dimanche de Pâques.

jeudi 28 mars 2013

Le temps qui court



Impression de courir partout tout le temps. Je ne chôme pas et par conséquent je ne sais pas par où commencer pour raconter mes journées. Lundi - manger comme souvent un yaourt à la date de péremption dépassée mais avoir une jolie petite surprise dans ma lunch box préparée avec amour par mon mari et ma fille. Mardi - avoir des camélias pour embellir la maison. Mercredi - travailler toute la journée et laisser mon mari gérer activités sportives et activités manuelles ! Je râle mais j'aime ces semaines bien chargées car j'en apprécie encore plus la fin et le retour à un rythme un peu plus calme.

mercredi 27 mars 2013

Chut, les enfants lisent #2 {Raoul la Terreur}



Cette semaine, pour ma deuxième participation au rendez-vous Chut, les enfants lisent, je vous présente Raoul ! Voici un résumé trouvé sur le site de la bibliothèque de Bordeaux que je trouve parfait :
Drôle de livre, drôle d’histoire ! Une couverture avec une touffe de poils rouges ! Et oui, c’est Raoul la Terreur, un très méchant ! Enfin, c’est ce qu’il dit ! Car, ce n’est pas le tout d’effrayer les autres boules de poils, on peut rencontrer un plus petit que soi, très courageux… et qui explique : « t’as pas d’amis, t’es tout seul alors tu joues au méchant pour te faire remarquer… » Attendri, Raoul accepte un cadeau que le petit lui offre… un drôle de cadeau, car il s’agit de… Jules la Crapule !!!
Des illustrations simples, des petits personnages amusants dans un petit album original et décalé, comme L’atelier du Poisson soluble sait si bien faire.
Encore un album coup de cœur parce qu'il est décalé mais pas moralisant. Il met en lumière une réalité parfois - souvent - vécue par certains enfants : « Je suis seul et triste donc je cherche à me faire remarquer » puis il suggère l'idée que l'on puisse être petit mais plus fort que les grands. Un album à lire dès 3 ans.
Raoul la Terreur, Claire Cantais - Atelier du Poisson soluble (2008) - 12€ 

lundi 25 mars 2013

Want, need, wear, read #1

La première fois que j'ai vu cette idée c'était chez Lisa. Une très belle idée qui nous vient de ce blog absolument sublime que vous connaissez certainement grâce aux désormais célèbres Bits+Pieces. A mon tour, je reprends cette idée et vous invite à faire de même si l'envie vous en dit.

i want : un portrait de mes deux amours par Petit Sweet
i need : une nouvelle paire de chaussures pour - enfin - me remettre à courir - tout doucement
to wear : il aurait pu être mon i want ou mon i need car ce mei-tai Ptitsy Moloko j'en rêve depuis longtemps
to read : le roman d'Ernest et Célestine gagné chez Pauline et que je n'ai malheureusement toujours pas eu le temps de finir

dimanche 24 mars 2013

Un dimanche ordinaire






J'aime le dimanche et je ne l'aime pas. J'aime me lever de bonne heure pour aller à une bourse aux jouets. Je n'aime pas les prix affichés que je trouve un poil trop élevés. J'aime la regarder faire le tour de la salle et choisir ce qu'elle avait repéré. Je n'aime pas quand les gens parlent fort avec un langage plus que moyen. J'aime la voir prendre ses sous rangés dans sa petite pochette reconvertie en porte-monnaie. Je n'aime pas voir les heures défiler trop rapidement. J'aime le calme qui règne quand chacun est dans son coin. Je n'aime pas la sensation de ne pas être reposée. J'aime lire des choses complètement différentes en fonction de l'avancée de la journée. Je n'aime pas avoir l'impression de manquer de temps. J'aime savourer tous ces instants pour oublier que demain c'est lundi matin.

samedi 23 mars 2013

Promenade matinale



besoin de s'aérer // de courir // de se dépenser // de jouer // faire le tour du plan d'eau // avoir les chaussures mouillées et les jambes un petit peu fatiguées // le regarder s'endormir // la voir s'amuser // sentir en rentrant l'odeur du filet mignon qui nous attend // en avoir l'eau à la bouche // belle journée à vous

vendredi 22 mars 2013

True colors



Le ciel avait une couleur particulière ce matin et j'ai aimé l'admirer le temps d'un café. J'ai aimé les couleurs de cette tunique que je trouvais assorties aux couleurs d'un jeu que j'aime beaucoup. J'ai aimé ces portraits façon Picasso sur des feuilles de couleurs vives. De la couleur. En ce moment, je n'aime que cela alors je la guette, je la traque et je la capture autant que je peux en attendant que le ciel nous en offre un peu plus.

jeudi 21 mars 2013

Le ciel s'éclaircit



Il faisait froid mais il faisait beau. Il n'en fallait pas moins pour que nous passions quelques heures dehors, en bonne compagnie, à regarder nos enfants jouer. Mon tout petit était blotti contre moi et s'est endormi pendant que les grands grimpaient dans l'étoile d'araignée. 
La pédiatre nous a (r)appelés pour nous donner les résultats des bilans sanguins. Certains examens demandés n'ont pas pu être techniqués - dixit la pédiatre - pour d'obscures raisons. Il faudra probablement prélever de nouveau. Moi qui adore cela ... A priori seulement moi mais peut-être mon tout petit aussi. Les résultats sont bons, rien d'anormal. 
Reste notre incompréhension et notre frustration de ne pas pouvoir mettre le doigt sur la (les) cause(s) de sa (notre) mésaventure mais ce n'est rien, absolument rien, quand on voit à quel point notre petit bout va bien.

mercredi 20 mars 2013

Chut, les enfants lisent #1 {Guili Lapin}



Pour ma toute première participation au rendez-vous hebdomadaire de Chut, les enfants lisent, je vous présente un album au graphisme contemporain (photographies en noir et blanc, des bulles de bande dessinée) décrivant une anecdote si souvent vécue à savoir la perte du doudou. 
Trixie, petite fille qui n'a pas encore la capacité de se faire comprendre des adultes, va à la laverie avec son papa. Elle s'y amuse bien mais sur le chemin du retour elle se rend compte de son oubli. Elle tente en vain de le faire comprendre à son papa : elle commence par du charabia enfantin puis, devant son échec, par l'expression corporelle : elle pleure, elle se fait toute molle, elle se débat, elle hurle ... Tout le monde les regarde - on sent le vécu - et une fois arrivés à la maison, la maman ouvre la porte et demande : Où est Guili Lapin ? 
Un vrai coup de cœur pour cet album qui parle tout autant aux enfants qu'aux adultes !
Guili Lapin, Mo Willems - École des Loisirs, collection Lutin poche (2009) - 12€70

mardi 19 mars 2013

Colore le monde



Quand tout va de travers - ou presque - rien de mieux que de mettre de la couleur ! Que ce soit le soleil qui se lève timidement tout au loin le matin ou les jolies jonquilles de la cour ou les petits pots de peinture pour faire des dégoulinures, j'ai traqué la couleur pour faire du bien à mon cœur.

dimanche 17 mars 2013

Le pouvoir des fleurs



Hier n'était pas un temps à mettre un chat dehors. Le nôtre n'a même pas eu le courage d'affronter les quelques mètres qui le séparait de la maison pour nous rejoindre. La grêle est tombée fort et c'est sous la couette avec un bol de soupe maison que j'ai passé la journée avant de récupérer mes petits qui ont été bien transbahutés cette semaine. 
Aujourd'hui, le soleil est quelque peu revenu. Les fleurs embellissent la maison et réchauffent le cœur. La bonne humeur et l'énergie des enfants me font tout oublier. Ils me font - presque - oublier que j'ai pris beaucoup de retard dans mon travail. Tant pis, aujourd'hui, nous allons profiter de nos retrouvailles. Première journée rien que tous les quatre, sans personne de - trop - malade !

samedi 16 mars 2013

La loi de Murphy



Cette semaine, je devais fêter, dignement, mes deux fois quinze ans. Au lieu de cela, c'est la poisse qui s'est invitée, sournoise et impitoyable. Tout était pourtant prévu. Au départ, les enfants devaient seulement passer une nuit chez leurs grands-parents afin que nous puissions passer une soirée rien que nous deux. Finalement, ils auront passé trois nuits hors de la maison et c'est du fond de mon lit, incapable d'avaler quoique ce soit, que j'ai soufflé ma petite bougie. La bonne nouvelle c'est que cela va beaucoup mieux. Je ne suis pas aussi malade que mon mari ne l'a été en début de semaine. Comme cadeau d'anniversaire, j'aimerais bien que les microbes et les grosses factures imprévues aillent voir un peu ailleurs si on y est ! Je vous rassure, chères lectrices - je n'ai pas encore vu d'homme par ici, mise à part le mien - mon moral est quand même au beau fixe, malgré cette rude semaine, grâce aux  sourires de mes enfants, aux beaux dessins de ma grande fille, aux résultats rassurants de la visite des six mois de mon petit garçon et des divers messages reçus pour l'occasion. Dès demain, les billets ne seront que joie et bonheur. Allez, on y croit !

mercredi 13 mars 2013

Le cercle vicieux



aller chercher les enfants chez leurs grands-parents // un mari toujours malade // passer devant un rader à l'aller et se dire que très probablement d'ici quelques jours on recevra du courrier // se faire des frayeurs sur le chemin du retour // s'arrêter dans un garage en cours de route // assistance au freinage hors service // 870 euros de réparations minimum // revenir à la maison en taxi // ne pas savoir pour combien de temps la voiture va rester là-bas // la semaine s'annonçait difficile // c'est pire

lundi 11 mars 2013

Un lundi tout gris



De la pluie, de la pluie, rien que de la pluie. Un lundi où il fait bon sortir Raymond l'escargot ! La journée avait pourtant bien commencé et puis les microbes ont fait leur apparition, à nouveau. Quand on a un mari, papa au foyer, c'est bien mais quand il est malade c'est toute une organisation qui est mise à mal. Évidemment, cela arrive quand l'une des mamies est elle-même malade, cela arrive le jour où il y a le rendez-vous des six mois avec la pédiatre, cela arrive quand le lendemain j'ai une réunion qui va finir très tard le soir et cela arrive quand je reprends le travail à plein temps. Évidemment.
Ainsi, je me retrouve seule ce soir à la maison. Mon mari est encore chez le médecin et les enfants sont partis chez leurs grands-parents, ceux qui habitent plus loin. La grande n'ira pas à l'école demain et j'en suis plus retournée qu'elle ! Je savoure ce silence autour de moi mais je sais que cela ne va pas durer longtemps. Très vite, ils vont me manquer.
Et vous, mamans ou papas au foyer, mamans ou papas dont les enfants sont gardés par des assistant(e)s maternel(le)s, comment faites-vous en cas de maladie pour faire garder vos enfants ? Avez-vous une solution de repli ?

dimanche 10 mars 2013

Les voies du facteur sont impénétrables




Mardi dernier, j'ai - mon adorable mari a - posté deux enveloppes : une pour Mina, ma maman qui habite à une centaine de kilomètres de chez nous et une pour Rosa, qui, elle, est à quinze petits kilomètres. Devinez laquelle est arrivée en premier ? Celle de Mina, évidemment, et ce dès le lendemain. Oui, vous avez bien lu : postée le mardi, arrivée le mercredi. Celle de Rosa ? Hier ! Oui, vraiment, un jour, il faudra qu'on explique cette logique. Si vous avez des amis facteurs, n'hésitez pas, pour moi, demandez-leur !
Maintenant que sa propriétaire a bien réceptionné ma petite enveloppe, je peux vous en dévoiler un petit peu le contenu : une petite carte accompagnée d'un coupon de tissu Liberty Scotty's Tiger pour la très jolie Misha - ou plutôt pour sa future Bai Jia Bei. Rosa, sa maman, tient un très joli blog que je suis et commente de manière assidue - du moins j'essaie - depuis quelques mois déjà. J'ai eu l'occasion de passer une après-midi avec elle et dès que nos emplois du temps nous le permettront j'espère que nous irons arpenter ensemble les parcs nantais ! Rosa est à l'image de son blog : simple et naturelle. Elle s'est lancée le défi de réunir 100 coupons pour offrir au premier anniversaire de sa fille une Bai Jia Bei. Si vous souhaitez y participer, n'hésitez pas à vous rendre ici où tout est très bien expliqué et/ou à poser toutes vos questions à la principale intéressée. Vous verrez, elle est adorable.

samedi 9 mars 2013

Une belle journée


passer une belle journée ensoleillée // emmener ma grande passer l'après-midi chez son amoureux // profiter des bords de Loire // être très surprise et flattée de faire partie de la sélection famille d'Hellocoton avec le billet d'hier // le voir sourire encore et toujours // le trouver magnifique - en toute objectivité // récupérer la grande // se faire inviter pour l'apéro et apprécier // ne pas voir l'heure passée

vendredi 8 mars 2013

Six mois


Il me semble que c'était hier et pourtant ces heures passées loin de toi ont semblé durer une éternité. Je ne pouvais pas passer 24 heures sur 24 avec toi. Je ne le voulais pas. J'avais besoin également de mon espace à moi, de prendre soin de ta grande sœur qui, elle aussi, avait besoin de moi ou était-ce le contraire ? Certains ne le comprenaient pas. Pourtant, ces moments par ci par là éloignée de toi m'ont permis de respirer, de ne pas -trop- paniquer, de ne pas m'effondrer, de ne pas penser ...
C'était il y a six mois. Aujourd'hui, tu vas très bien. Tu nous combles de bonheur et tes sourires permanents me font fondre. Pourtant, six mois après, en voyant ces clichés de toi, mes larmes sont encore là. Je crois que ce n'est pas encore le bon moment pour moi d'en parler. Pourtant, l'exprimer ici, aux yeux des autres, marque le début d'un processus, celui de la guérison, celui d'un certain abandon de culpabilité.
Un jour, un jour oui, j'y arriverai, j'en parlerai. J'arriverai à mettre des mots sur ce que nous avons vécu et peut-être que ce jour-là je cicatriserai avec toi.